Chez la femme, il peut arriver que les systèmes de soutien des organes pelviens lâches. C’est ce qu’on appelle une descente d’organe. Elle est une pathologie encore connue sous le nom de Prolapsus génital. Cette maladie toucherait entre 30% et 50% des femmes de tout âge confondu. Et 45% de femmes agées entre 40 et 80 ans. Cette maladie survient lorsque les muscles chargés de la fixation de l’utérus lâchent. Cet évènement est favorisé par des grossesses rapprochées, par des accouchements s’étant accompagnés de déchirures.
La ménopause est également un élément qui favorite cette maladie. Durant cette période, la femme connait une baisse des oestrogènes qui induit la perte d’élasticité des tissus. Dans cet article, nous allons vous présenter des signes indiquant que vous êtes victime d’une descente des organes.
Pression ou lourdeur provienne
Les femmes qui souffrent de la descente de leurs organes se plaignent de ressentir une certaine pression, lourdeur en bas du ventre et aussi une sensation de boule dans le vagin. Cette douleur peut être accrue lorsque la personne se tient longtemps debout ou marche pendant longtemps. Le pelvis chez la femme est composé de l’utérus, des trompes, des ovaires, du vagin, du rectum et de la vessie. Lorsque la femme malade est en position debout, ceux-ci descendent et cela peut entraîner une douleur qui ne passe pas inaperçue.
En effet le phénomène de descente d’organes passe difficilement inaperçue. Vous le ressentez physiquement et vous pouvez également percevoir des changements au niveau de votre ventre et bas ventre.
Contractions utérines qui ne disparaissent pas
Les contractions utérines apparaissent lorsque vos muscles utérins deviennent de plus en plus courts et tendus. Chez la femme enceinte, les contractions font parties du processus d’accouchement. Mais en avoir ne veut pas automatiquement dire que vous êtes enceinte et que vous êtes sur le point d’accoucher. Les contractions utérines apparaissent sous plusieurs formes.
Il y en a qui apparaissent avant l’accouchement. D’autres après l’accouchement pour aider la femme à évacuer le placenta. Il y en a également qui peuvent être des symptômes d’un prolapsus génital. Avez-vous des contractions qui ne disparaissent pas et que vous ne vous reconnaissez pas dans les deux premiers cas ? Faites-vous consulter par un médecin le plus tôt possible. Plus vite le mal sera détecté mieux ce sera.
Douleur dans le bas du dos, surtout lorsque vous éternuez, toussez ou riez
Rire, tousser, éternuer sont des réactions fréquentes et surtout normales chez l’être humain. Ses réactions sont inoffensives. Mais en cas de mal de dos, elles peuvent vous causer un mal atroce. Tousser et éternuer peuvent être le signe d’une simple gêne respiratoire. Ou elle peut également être le symptôme d’une maladie plus profonde telle que la descente des organes. Elle peut en effet aggraver un mal de dos. Vous vous demandez certainement quel lien y a-t-il entre ces difficultés respiratoires et le mal de dos. En fait, lorsque vous éternuez, toussez et riez, des muscles se contractent et parmi ceux-ci ceux du dos.
Ainsi, lorsque la personne malade éternue, rit, tousse certains organes tel que l’intestin peuvent descendre et appuyer sur le vagin. Ce qui va aller vous provoquer des douleurs dans le bas du dos.
Augmentation de la fréquence et de l’urgence des mictions
La fréquence normale des mictions est de 4 à 6 fois par jour. Lorsque la fréquence monte à plus de 7 fois et parfois plusieurs fois par heure, cela peut être le symptôme d’un dysfonctionnement. Cette augmentation de la fréquence de vos mictions est due à une contraction régulière du muscle pelvien qui est situé au niveau inférieur de la vessie.
La personne qui constate cette augmentation des mictions, peut également constater que la régularité des envies d’uriner ne s’accompagne pas toujours d’urines. En effet, les contractions des muscles pelviens provoquent des envies d’uriner alors que la vessie n’est pas pleine. L’augmentation de la fréquence et de l’urgence des mictions sont des symptômes qui peuvent indiquer la présence de maladies plus sérieuses dans votre corps. Pour cela, nous vous recommandons de vous faire consulter si vous constatez que la fréquence de vos mictions se trouve au-delà de la norme.
Pression recalé ou sensation de pression dans le vagin
Une personne souffrant de la descente des organes peut également ressentir une pression recalée ou une sensation de pression dans le vagin. Cette pression peut avoir plusieurs explications. Il peut s’agir de la descente de la vessie dans le vagin. Dans ce cas de figure, la douleur est due à la paroie du vagin qui s’étire pour laisser de la place à la vessie.
La douleur peut par ailleurs être due à un bombement du rectum contre la paroi du vagin. La pression au niveau du vagin peut également être due à une descente de l’utérus dans le vagin. Dans ces cas la personne atteinte ressentira une sensation de masse dans le vagin.
Étourdissements ou vertiges
Les étourdissements ou vertiges sont des malaises durant lesquels vous avez l’impression d’avoir la tête qui tourne. Ce sont des sensations désagréables qui vous donne l’impression de déséquilibre. Ils peuvent être sévères ou pas. Ils peuvent signifier la présence de divers maladies. Ils peuvent constituer des symptômes d’une descente des organes tout comme ils peuvent être des signes indicateurs d’une toute autre maladie. Pour être certain de ce dont vous souffrez, il est recommandé de vous faire consulter.
Il peut s’agir de symptômes banales tout comme ils peuvent être causés par une maladie grave. Les signes décrits dans cet article sont fonction de chaque personne. Lors de la consultation avec le gynécologue, les symptômes que vous décrivez, accompagnés des examens auxquels vous serez soumis permettront de dire avec certitude si vous souffrez ou pas d’une descente des organes.
Ce diagnostic permettra également le cas échéant d’identifier l’organe concerné par la descente d’organe et donc de qualifier le qualifier le type de prolapsus dont vous souffrez. Il existe en effet plusieurs types de prolapsus génital : le cystocèle, l’hystérocèle ou le rectocèle. Le diagnostic permettra également d’évaluer l’état d’avancement de la maladie.