Kimono Japonais
Ayant longtemps été un habit du quotidien, le kimono est devenu le symbole remarquable de la culture japonaise dans le monde.
Composé de rectangles de tissus pliés ou cousus, ce vêtement rectiligne se porte jusqu’aux chevilles.
Caractérisé par des manches très longues, il est recommandé de toujours porter le kimono japonais côté gauche sur côté droit. Et pour un kimono bien maintenu, la large ceinture nommée Obi est indispensable. Cette ceinture, un élément de distinction sociale servant par le passé à identifier les prostituées, si l’Obi était nouée à l’avant.
Le japonais du XXIème siècle manifeste un attachement particulier pour le kimono. Lors de grandes occasions, mariage, cérémonie officielle, son choix se porte souvent sur des tissus nobles, d’origine naturelle comme le lin, la soie ainsi que sur des tissages sophistiqués.
Les kimonos masculins et féminins se distinguent par la couleur, le motif et le nombre d’accessoires. Souvent, celui d’un homme sera sombre, unicolore avec un, voire sans motif. Sans règles à suivre, le kimono féminin reste plus décoratif grâce à ses couleurs vives.
Dans la grande variété de kimonos, on trouve le yukata, un kimono informel, porté l’été. Chouchou des touristes en visite au Japon, le yukata, en coton, se positionne dans le top 3 du panier « souvenirs préférés ».
Masques japonais
Dans le Japon du XXIème siècle, le masque est l’objet par excellence de l’expression artistique. Plus qu’un accessoire de protection, le masque nippon prend racine dans une histoire culturelle séculaire.
Au VIIème siècle, les « kamen » ou « visage passager » sont des masques aux représentations singulières, expression d’une tradition ancienne.
Puis au XIVème siècle, les théâtres nippons s’emparent des « Kamen ». Le kyôgen développe la figure comique des masques, tandis que le « nô », avec des masques sobres, affiche une expression plus dramatique. Le masque japonais se confond alors au jeu de l’acteur.
Traditionnellement, pour façonner le masque, le sculpteur utilise une pièce en bois. Recouvert de céruse, puis coloré et laqué, il peaufine les détails à l’encre de Chine. Cet aspect laqué du masque apporte un jeu d’ombres et de lumières remarquable.
Parmi les masques populaires, le masque du démon Tengu, créature redoutée des montagnes, se signale par son effrayant regard et son long nez rouge.
Autre masque remarquable, le démon Oni ! Visage de la colère, dents acérées et cornes de diable… Chaque année, le 3 février, les japonais sont invités à l’éloigner de leurs foyers en lui lançant des graines d’haricots.
Impossible de rester silencieux sur Kitsune, masque du renard et effigie du festival Kitsunemai à Yoshiwara. Symbole de prospérité agricole, lié à la déesse du riz, ce masque est très populaire au pays du Soleil Levant.
Tableau japonais
Support privilégié de l’expression artistique nippone aujourd’hui, le tableau japonais met à l’honneur la représentation de la vie, animale ou végétale.
Reconnus pour leurs estampes, les artistes japonais se distinguent aussi par la qualité picturale de leurs représentations, souvent issues de l’imaginaire mythique. L’apparition du folklore nippon avec ces démons, Samouraï, Geisha … dans les scènes de la vie quotidienne trouve un franc succès chez les amateurs d’art.