Parler un langage inclusif consiste à utiliser des formulations qui ne discriminent pas sur la base du sexe et qui n’excluent pas les femmes, les hommes ou les personnes non binaires. Cela veut dire que l’on ne se contente pas de mettre les hommes et les femmes sur un pied d’égalité, mais que l’on s’efforce de les inclure dans la même réflexion et dans le même dialogue. Dans un monde où les inégalités et les discriminations sont encore trop fréquentes, la pratique de l’écriture inclusive est un moyen très efficace pour améliorer la situation et favoriser l’égalité entre les sexes.
Qu’est-ce que l’écriture inclusive ?
L’écriture inclusive est une pratique qui consiste à remplacer les formulations neutres par des formulations qui intègrent tous les genres à la fois. Autrement dit, c’est une méthode qui vise à éviter les formulations sexistes ou discriminatoires dans le langage.
Par exemple, au lieu d’utiliser des phrases comme « les hommes et les femmes » ou « les étudiants et les étudiantes », on utilise des formulations comme « les hommes et les femmes », « les étudiant·e·s » ou « les humain·e·s ».
Cette pratique est très utile pour éviter de marginaliser certaines personnes et de les exclure des conversations. Elle permet également d’éviter les stéréotypes sexistes et de promouvoir l’égalité entre les genres.
Comment appliquer l’écriture inclusive ?
Il existe plusieurs façons d’appliquer l’écriture inclusive, mais la plus commune est d’utiliser des mots ou des expressions qui incluent les deux genres.
Par exemple, on peut utiliser des mots tels que « ami·e·s » ou « collègue·s » pour désigner à la fois les hommes et les femmes. On peut également utiliser des mots tels que « humain·e·s » ou « personne·s » pour désigner l’ensemble des êtres humains.
On peut également s’inspirer des pratiques de l’Académie française pour éviter les formulations sexistes ou discriminatoires, par exemple en utilisant des noms métiers qui ne sont pas genrés. Par exemple, au lieu d’utiliser « avocat·e·s », on peut utiliser « avocat·s ».
Il est également possible de s’inspirer des pratiques de l’Office québécois de la langue française pour éviter les formulations sexistes et discriminatoires. Par exemple, on peut utiliser des formulations épicènes, c’est-à-dire des formulations qui incluent les deux genres à la fois. On peut également s’inspirer des travaux de l’écrivaine Eliane Viennot, qui a développé plusieurs outils et techniques pour écrire des textes plus inclusifs et plus neutres.
Le langage inclusif est-il propre à la communauté lgbt ?
Le langage inclusif est souvent associé à la communauté LGBT, mais il est important de rappeler que cette pratique de communication concerne tout le monde. Bien que les membres de la communauté LGBT+ aient été parmi les premiers à utiliser un langage plus inclusif, cette pratique est maintenant largement reconnue comme un outil pour promouvoir l’égalité et l’inclusion de toutes les personnes, indépendamment de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur expression de genre.
En utilisant des formulations inclusives dans notre langage, nous pouvons éviter d’exclure ou de marginaliser certaines personnes et promouvoir la reconnaissance et l’inclusion de toutes les identités. En fin de compte, le langage inclusif est un moyen de montrer que nous respectons et valorisons les différences, et de construire une société plus égalitaire et plus juste pour tous.
Il est crucial de parler un langage inclusif pour favoriser l’égalité entre les genres en évitant la marginalisation et l’exclusion de certaines personnes dans les conversations, ainsi que la promotion des stéréotypes sexistes.
Le langage inclusif, autrefois considéré comme un élément de la communauté LGBT, est aujourd’hui au cœur des préoccupations sociales et salariales. Par exemple en intégrant des drapeaux LGBT dans notre langage inclusif, nous pouvons visuellement inclure les membres de la communauté LGBT+ et montrer notre engagement envers l’inclusivité et la diversité. En utilisant des formulations inclusives et en respectant les droits des femmes, des personnes non binaires et des personnes LGBT, nous pouvons construire une société plus juste et plus égalitaire.