Si l’on demandait à un informaticien de nommer la plus grande révolution de ce début de siècle, il y a de fortes chances que celui-ci vous réponde en citant le bitcoin. Cette cryptomonnaie originelle aurait eu pour objectif premier, bien que ce ne soit qu’une supposition, de libérer les individus de la tutelle des institutions monétaires étatiques et transnationales. Mais aujourd’hui, alors qu’il est devenu incontournable en qualité d’investissement au moins, certains se demandent quel est l’avenir pour les mineurs de bitcoins face à la crise énergétique. Explications.
Le fonctionnement du bitcoin
Pour devenir une véritable cryptomonnaie, et donc servir de moyen de paiement ou d’objet d’investissement, le bitcoin a dû créer le sentiment de confiance chez les utilisateurs. En effet, si vous utilisez des euros pour vos achats ou si vous les acceptez en tant que commerçant, c’est parce que la banque centrale européenne se porte garante de leur valeur. Le bitcoin lui ne repose sur aucune institution, mais sur le principe de la blockchain.
Pour présenter simplement ce procédé complexe, disons que la blockchain est une technologie qui permet de stockent et de transmettre des informations de manière sécurisée. Dans la blockchain sont ainsi répertoriées toutes les transactions effectuées en bitcoins depuis son lancement. Par ailleurs, la blockchain assure la sécurité du réseau grâce au partage des données entre tous les utilisateurs du réseau. C’est donc ainsi que les plateformes de trading comme bitcoin 360 AI ont toute la confiance des investisseurs. Mais la question de l’avenir des mineurs de bitcoins se pose depuis le début de la crise de l’énergie.
Quel avenir pour les mineurs de bitcoins ?
Dès l’origine, le ou les concepteurs du bitcoin ont fixé un nombre maximal d’unités pouvant être créées. Le processus de création du bitcoin est appelé « minage ». Celui-ci consiste en la résolution d’un problème mathématique complexe, dont seul est capable un ordinateur puissant. Le mineur met donc à disposition son matériel et son énergie, contre une rémunération en bitcoins, puis envoie une preuve de son travail qui va alimenter la blockchain et créer donc officiellement un nouveau bitcoin.
Il faut bien comprendre que les ordinateurs utilisés pour miner ne sont pas de simples machines domestiques, mais bien des outils aux capacités hors norme, nécessitant donc une grande quantité d’énergie pour fonctionner. En outre, certains ont bien compris tout l’intérêt financier à miner des bitcoins et n’hésitent donc pas à créer de véritables « fermes » à bitcoins, ce qui a largement aggravé la crise énergétique. L’avenir pour les mineurs de bitcoins s’est donc rapidement assombri dans certains pays.
Crise de l’énergie, bitcoins et révolutions
En mai 2021, la Chine a décidé de tout simplement interdire les fermes de bitcoins sur son territoire. Pourquoi ? Tout simplement à cause du coût énergétique et écologique de ce dernier. Pour aller encore plus loin, le pays a même interdit toute transaction en bitcoins dans la foulée. Ceci a obligé ces fermes à plier bagage et à s’installer dans d’autres pays.
Ainsi, beaucoup ont élu domicile au Kazakhstan voisin, faisant grimper la consommation d’électricité locale de 8%. Associée à un climat social tendu et aux dérives d’un gouvernement autoritaire et autocratique, elle a généré de nombreux troubles et manifestations, durement réprimés. Au Texas, en Iran ou au Kosovo, les coupures d’électricité sont désormais monnaie courante et l’avenir pour les mineurs y est donc plus que compromis.