Les concentrés ne peuvent pas être la seule nourriture donnée à un cheval ; le fourrage doit toujours être la base. Par rapport aux concentrés, le fourrage contient beaucoup plus de fibres et moins d’énergie. Un cheval doit toujours avoir de la nourriture dans son système digestif afin de rester en bonne santé. Celui vivant à l’état sauvage “grignote” en se déplaçant presque constamment tout en gardant la tête au sol à la recherche de nourriture, ce qui favorise un transit digestif sain.
La production de salive est encouragée par le fourrage
L’herbe contenant des fibres brutes, le cheval est obligé de mâcher abondamment, ce qui favorise la salivation. Parce qu’elle imbibe le repas, la salive est nécessaire à la digestion des aliments. Ainsi, adoptez le bon fourrage pour votre cheval. La production de salive augmente avec les cycles de mastication. 2200 à 2500 cycles de mastication sont nécessaires pour mâcher un kilo de foin. Pour produire 3,5 litres de salive, un cheval doit mastiquer pendant environ 40 minutes. Pour mettre cela en perspective, il faut environ 10 minutes et 600 cycles de mastication pour mâcher un kilogramme de morceaux.
D’où vient l’herbe ?
Aux Pays-Bas, les mélanges de semences d’herbe pour le bétail sont placés sur la majorité des prairies. Une variété contemporaine de ray-grass vivace à croissance rapide y est prédominante. La façon dont les chevaux broutent cette herbe avant de se mettre au travail n’est pas adaptée. Les chevaux utilisent leurs dents pour couper l’herbe, alors que les vaches utilisent leur langue, ce qui rend l’herbe plus résistante. Une prairie saine nécessite une fertilisation régulière, un semis occasionnel et un resemis de l’ensemble de la parcelle après une application d’engrais une fois tous les 10 ou 15 ans. En outre, il est essentiel d’enlever régulièrement le fumier ou de faire paître les moutons pour éviter les infections par les vers.