Le monde entier fait face à une pandémie de Covid-19 depuis près d’un an. Les mesures de restriction ont été prises dans chaque pays pour éviter sa propagation. En France, les dispositions prises récemment sont entre autres un couvre-feu à 19 h sur tout le territoire, une limitation des déplacements à 10 km du domicile sauf motif impérieux, ainsi que le recours systématique au télétravail. Mais le 31 mars dernier, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a annoncé que le gouvernement prévoyait de lever progressivement ces restrictions d’ici début mai. Cette décision va t-elle s’appliquer dans toutes les régions du pays ? La question reste encore très préoccupante.
Le 3 mai, la date annoncée pour un allègement des restrictions
Le gouvernement français a avancé la date du 3 mai comme celle de la levée des mesures de restriction. Emmanuel Macron a fait l’annonce lors de son allocution le 31 mars dernier. Une date attendue par les populations pour sortir du troisième confinement. Ainsi, dès le 2 mai l’interdiction de s’éloigner de plus de 10 km de son domicile sera levée. Le couvre-feu sera également allégé. Le chef de l’état a évoqué aussi une réouverture pour les terrasses de cafés-restaurants et des lieux de culture à partir de la mi-mai. Ce sera donc un déconfinement progressif comme vous le lire sur actu covid. Pour l’Élysée, “le président s’est engagé sur un calendrier de réouvertures progressives et fonction de l’évolution de l’épidémie”.
La situation toujours dramatique dans certaines régions
Dans l’Île-de-France par exemple, la pandémie continue de se propager et reste très inquiétante. Selon la Santé publique France, sur 100 000 habitants, le nombre de cas s‘élève à 556 dans la région contrairement à la Corse (173) et la Bretagne (199). Dans les hôpitaux, le nombre des patients atteints de la Covid est supérieur à celui des autres patients. Selon Jean-François Timsit, chef de service des réanimations et des maladies infectieuses, « sur 26 lits, 17 sont occupés par des personnes infectées ». Le taux d’incidence est également à la hausse dans les départements comme le Val-d’Oise avec 640 cas pour 100 000 habitants et en Seine-Saint-Denis, département le plus touché par l’épidémie avec 656 cas pour 100 000 habitants.
Dans de telles situations, alléger les mesures de protection dans ces régions pourrait être la cause d’un quatrième confinement. Pourtant, le gouvernement soutient son idée de retirer progressivement les mesures. Toutefois, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a confirmé ce mercredi que la situation pourrait être moins favorable en Île-de-France que sur le plan national. Ce qui voudra dire que la question est toujours sur la table des échanges.
Des questions en suspens
Il faut noter que le calendrier des prochaines étapes d’ouverture à savoir les boites de nuit, les salles de sports, les festivals, etc. n’est pas encore claire. Le gouvernement pense également à déployer dans les écoles des autotests. On attend toujours l’autorisation de la Haute autorité de santé pour sa réalisation. Une chose qui ne devrait normalement plus durer. Cependant, ce sujet, comme celui relatif au protocole sanitaire à appliquer à la rentrée, pose de sérieux problèmes d’organisations.
En outre, il est constaté que de nombreux Français se montrent très réticents par rapport au vaccin AstraZeneca. À ce titre, l’exécutif projette de faire une campagne de communication pour rassurer la population.