La paternité comme la maternité est un bouleversement dans la vie des parents. Toutefois, les pères sont parfois écartés par les mères de leur rôle et surtout de leur bébé. Cela peut évidemment être mal vécu. Cela n’est pas une fatalité et il est possible d’y remédier avec un test de paternité. Même le débat judiciaire destiné à établir ou non la paternité du père prétendu sera, comme en matière d’établissement de la filiation maternelle largement dominé par les techniques scientifiques.
Comment établir la filiation ?
Si la filiation n’est pas établie au moment de la naissance d’un enfant, elle pourra l’être seulement par un tribunal. Seul le juge aux affaires familiales est habilité à confirmer ou infirmer une filiation. Pour cela, il utilisera bien évidemment la prescription d’une expertise biologique sauf s’il existe un motif légitime de ne pas y procéder. Une jurisprudence classique décide que ce refus prouve suffisamment la crainte d’un résultat positif de l’expertise, de sorte que la parenté s’en trouve ipso facto établie. Mais, les tests de paternité peuvent également être effectués à titre privé par la commande d’un test à réaliser soit même. Bien évidemment, il n’aura aucune valeur juridique, mais il s’agira d’une preuve qui pourra permettre aux pères de se battre en justice pour une véritable reconnaissance. C’est donc un bon moyen et pas cher pour se faire son idée. C’est souvent une épreuve et le résultat peut être difficile à atteindre.
Quelle est la fiabilité de ces tests ?
La multiplication des recours aux tests de paternité se justifie par la fiabilité des résultats. On frôle les cent pour cent de fiabilité ce qui permet d’être zen lors de la réception des résultats. La présentation du test à la mère permet dans la plupart du temps d’éviter un recours judiciaire qui peut être long et onéreux. La fiabilité est due au recours à l’ADN qui ne ment jamais !